samedi 12 mai 2012

13 HEURES de Deon Meyer (Points)

13 heures
Deon Meyer
(Points)

(Dès 15 ans)


Deon Meyer, né à Paarl en 1958, est un auteur de romans policiers originaire d'Afrique du Sud. Il écrit en Afrikaans, a fait ses études à l'université de Potchefstroom avant de travailler comme journaliste pour un quotidien afrikaner de Bloemfontein. Son premier roman paraît en 1994, mais il n'est pas traduit en anglais. Ses oeuvres suivantes ont été traduites dans plusieurs langues. Elles reflètent la diversité culturelle de l'Afrique du Sud contemporaine, ses tensions et ses efforts pour vaincre le sous-développement.

L'histoire :
Une jeune fille vient d'être retrouvée égorgée, au petit matin, au beau milieu de la route. Que la victime soit blanche, et de plus américaine, n'annonce rien de bon. Le Capitaine Benny Griessel, envoyé sur les lieux, est surtout chargé de former de nouvelles jeunes recrues. Cinq Noirs. Discrimination positive. L'un deux, l'inspecteur Vusumuzi Ndabeni semble avoir toutes les qualités requises pour devenir un très bon enquêteur. Ce qui réconcilie Griessel avec le mentorat et sa propre place dans la police...

Mon avis :
Deon Meyer fait partie de ces auteurs, comme Arnaldur Indridason ou Henning Mankell, qui créent dans leurs oeuvres des ambiances très masculines, musclées, mais qui assument totalement leurs faiblesses, leur part de féminité et d'émotivité, et nous offrent des oeuvres fortes et profondes. Le tout servi par une écriture irréprochable.
Jamais de messages particuliers chez Deon Meyer. Juste la vie quotidienne en Afrique du Sud. Ordinaire, réelle, sans tabous, sans oeillères. C'est-à-dire brutale, cruelle, douloureuse, où des âmes courageuses se battent toujours et encore pour vaincre l'injustice et la pauvreté.

Un livre puissant et hors du commun, comme tous les autres d'ailleurs, d'un amoureux fou de son pays.


JUSTICE DANS UN PAYSAGE DE RÊVE de Malla Nunn (J'ai lu)

Justice dans un paysage de rêve
Malla Nunn
(J'ai lu)

(Dès 15 ans)


Malla Nunn a grandi au Swaziland avant de s'installer à Perth avec ses parents dans les années soixante-dix. Elle est allée à l'université en Australie et aux Etats-Unis. Malla Nunn est aussi cinéaste et a trois films à son actif. Elle vit actuellement à Sydney avec son mari et leurs deux enfants. La première enquête de l'inspecteur Cooper, "Justice dans un paysage de rêve", a été sélectionné en 2010 pour l'Edgar Award et en 2011 pour le Grand Prix des Lectrices du magazine Elle, qui a comparé l'univers de l'auteur à celui de Deon Meyer.  (Editions Les Deux terres)

L'histoire :
Afrique du Sud, septembre 1952. Le Capitaine Willem Pretorius, Afrikaner pure souche, vient d'être retrouvé mort, assassiné, son corps lesté dans un cours d'eau qui longe le velt, à quelques kilomètres à peine de la frontière interdite avec le Mozambique. L'inspecteur Emmanuel Cooper, dépêché de Johannesburg, est chargé de l'enquête qui s'annonce difficile...

Mon avis :
Photographie type d'une petite ville sud-africaine de 1952, dominée par les Blancs, au plus fort de l'apartheid puisque de nouvelles lois ségrégationnistes viennent d'être mises en place. Brutalité. Terreur. Blancs. Noirs. Métis. Racisme. Antisémitisme. Anti-communisme. Résistance. Religion. Morale chrétienne... Malla Nunn pointe le doigt sur toutes les douleurs.
Une histoire totalement haletante et édifiante qui laisse un goût de sang dans la bouche et une colère que l'on voudrait laisser éclater. Car si cette affaire-là est résolue, elle n'efface pas moins la toute-puissance blanche contre ceux qui restent et qui la subiront encore et encore... dans un paysage de rêve.

LA MEMOIRE COURTE de Louis-Ferdinand Despreez (Points)

La mémoire courte
Louis-Ferdinand Despreez
(Points)

(Dès 15 ans)


Louis-Ferdinand Despreez est un mystérieux citoyen sud-africain (il n'existe aucune photographie de lui ni aucun indice sur sa véritable identité) d'expression anglaise, mais il écrit en français, la langue de ses ancêtres huguenots et de son épouse, française. Compagnon de route de l'ANC, il milite pour la réconciliation post-apartheid. "La mémoire courte" est son premier roman.

L'histoire :
Le Capitaine Francis "Bronx" Zondi, policier Noir et profiler du SAPS (police nationale sud-africaine) de Pretoria, est sur le point de boucler une enquête longue et difficile lorsque sa maudite voiture de fonction pourrie tombe en panne sur l'autoroute. Peut-être deux mois de travail fichus en l'air ! Et surtout, peut-être un nouveau cadavre ce soir pour les tiroirs de la morgue à cause de lui... Retour en arrière...

Mon avis :
"Dans le maelström des événements, tout le monde avait la mémoire courte."
L'enquête policière n'est ici qu'un prétexte pour captiver toute l'attention du lecteur sur un pamphlet politique et social d'une terrible lucidité. Les témoins et les suspects sont avant tout les acteurs de l'histoire de l'Afrique du Sud. Une société où rien n'a changé. Chaque soir, les Blancs sortent "casser du Noir" et les Noirs sortent "casser du Blanc" dans l'indifférence générale. "Les vieux démons de l'apartheid ne sont jamais bien loin sous le vernis glamour de la Rainbow Nation (Nation Arc-en-Ciel)". L'auteur porte un regard profondément pessimiste, cynique et désabusé sur une Afrique du Sud "aimée de toute son âme et de ses tripes, détestée de toute sa tête". Une langue contemporaine percutante et brutale enrichie d'argot assène des phrases choc d'une violence inouïe qui laissent KO. Il faut dire que nous sommes dans un univers masculin, musclé, où quelques rares femmes sont réduites à des rôles plus que secondaires et peu flatteurs.

Un livre édifiant et dur qui met le doigt sur la réalité quotidienne des sud-africains.


A savoir : La première femme "profiler" est sud-africaine
Micki Pistorius est née en 1961 à Pretoria. Elle est la première femme au monde à avoir accédé au métier de Profiler. Entre 1994 et 2000, elle a dressé les profils psychologiques d'une trentaine de tueurs en série et a aidé à en arrêter une douzaine.


Clin d'oeil à la Belgique chère à mon coeur :
"Zondi glissa une cassette dans le lecteur du tableau de bord. Il ne comprenait rien à ce que chantait ce Jacques Brel mais il aimait bien le rythme de la langue. Cette chanson sur le "Plat Pays" le faisait rêver plus que les autres, il la soupçonnait d'être un peu triste ; un ami français lui avait expliqué que c'était effectivement un poème mélancolique qui racontait une espèce de lowveld (zone de plaines) gris troué de canaux, là-haut en Europe du Nord avec des ciels bas et des plaines plates aussi interminables et mornes que celle du Karoo (semi-désert). On lui avait dit que ce grand Belge parlait aussi une espèce d'afrikaans, mais Dieu merci il ne le chantait pas..."
Louis-Ferdinand Despreez
"La mémoire courte"


LA LIONNE BLANCHE de Henning Mankell (Points)

La lionne blanche
Henning Mankell
(Points)

(Dès 15 ans)


Henning Mankell, né en 1948, est romancier et dramaturge. Depuis une dizaine d'années, il vit et travaille essentiellement au Mozambique - "Ce qui aiguise le regard que je pose sur mon propre pays", dit-il. Il a commencé sa carrière comme auteur dramatique, d'où une grande maîtriqe du dialogue. Il a également écrit nombre de livres pour enfants, couronnés par plusieurs prix littéraires, qui soulèvent des problèmes souvent graves et qui sont marqués par une grande tendresse. Mais c'est en se lançant dans une série de romans policiers centrés autour de l'inspecteur Wallander qu'il a définitivement conquis la critique et le public suédois. Cette série, pour laquelle l'Académie suédoise lui a décerné le Grand Prix de la littérature policière, décrit la vie d'une petite ville de Scanie et les interrogations inquiètes de ses policiers face à une société qui leur échappe. Henning Mankell s'est imposé comme le premier auteur de romans policiers suédois. En France, il a reçu le Prix Mystère de la Critique, le Prix Calibre 38 et le Trophée 813.
Dans "La lionne blanche", une partie de l'histoire se passe en Afrique du Sud où le traumatisme individuel et collectif a atteint un point tel que certains envisagent le pire : le chaos total. Ce livre fut terminé en juin 1993, c'est-à-dire entre la libération de Nelson Mandela et les premières élections libres, au coeur de l'impatience de la majorité noire d'un côté, et d'une résistance active de certains éléments de la minorité blanche de l'autre. Situation très sensible qui laissait craindre au plus pessimistes une proche guerre civile.
Henning Mankell s'est également beaucoup inspiré des récits de Thomas Mofolo sur les croyances africaines et le monde des esprits.

Thomas Mofolo (1877 - 1948) est considéré comme le premier romancier africain du XXème siècle. Il écrivait en Sesotho et était partagé entre une attitude chrétienne (il avait été élevé par les missionnaires), et son propre bon sens qui percevait clairement les effets négatifs des missions sur la vie des tribus. En 1909, il sillonne le Natal à bicyclette afin de recueillir les matériaux nécessaires à l'ouvrage qu'il voulait écrire sur le grand chef zoulou du XIXème siècle, Chaka, qui unit les tribus et se rendit maître d'une grande partie de l'Afrique du Sud et de l'Afrique Centrale. Rejeté par les missionnaires, ce roman ne fut publié qu'en 1925. "Chaka" est devenu un classique sotho et a servi de modèle à de nombreux écrivains.

"Chaka - Une épopée bantoue" de Thomas Mofolo (Gallimard Imaginaire)

L'histoire :
Printemps 1992 en Suède. En cette fin d'un vendredi ordinaire, Louise Akerblom, agente immobilière, compte visiter une dernière maison avant de rentrer chez elle pour le week-end. Membre de l'Eglise Méthodiste, mariée, heureuse maman de deux petites filles, Louise Akerblom ne reverra jamais sa famille.
Le commissaire Wallender prend cette affaire d'autant plus à coeur que ses relations avec sa propre famille sont complexes. Notamment avec son père qui vient de lui annoncer qu'à quatre-vingts ans, il désire se remarier avec sa "jeune" femme de ménage âgée de cinquante ans.
Pendant cette même période, en Afrique du Sud, le pays est en pleine crise politique et sociale. Le Président De Klerk a libéré Nelson Mandela, geste que les extrémistes Blancs considèrent comme une trahison. Un comité secret, réunissant quelques résistants Boers, dont certains très proches du Président, fomente un attentat visant Nelson Mandela. Le tueur, un professionnel, sera obligatoirement un Noir. Un Noir qui assassine un Noir. Les commanditaires ultra-conservateurs espèrent ainsi provoquer une guerre civile, un chaos tel qui leur permettrait de reprendre le pouvoir et d'instaurer un nouvel apartheid.


"La soumission est peut-être la blessure humaine la plus difficile à guérir."
Henning Mankell
"La lionne blanche"


Mon avis :
Cette histoire nous offre le très grand plaisir de retrouver, dans son univers paisible et rural du sud de la Suède, le Commissaire Wallander, personnage attachant dans sa complexité, sa sensibilité à fleur de peau, ses noirceurs, ses peurs, ses doutes, son caractère insaisissable, et souvent insupportable.
Cette histoire (plus qu'une enquête) nous ouvre les yeux sur l'inquiétante progression de groupuscules néo-nazis en Suède, leur soutien à certains pays, et notamment aux ultra-conservateurs d'Afrique du Sud, et sur la passivité du gouvernement suédois.
A des milliers de kilomètres de là, en Afrique du Sud, si l'époque de l'apartheid est morte avec la libération de Nelson Mandela, elle est encore loin d'être enterrée pour tout le monde. Les défenseurs de l'apartheid sont plus que jamais déterminés. Certains Noirs se radicalisent. Complots, contrats, attentats... sont fomentés de tous côtés. Pourtant, des femmes et des hommes courageux, parfois au péril de leur vie, gardent espoir et veulent croire à la paix et à l'unité. La force des esprits des ancêtres les accompagne. La beauté du pays est une richesse incontestable. Et les animaux sauvages, eux aussi, veillent sur leurs terres...

Peut-être la meilleure enquête du Commissaire Wallander !


"Dans mon pays, il existe de grandes réserves naturelles où les animaux sont protégés. Il y en a d'autres où sont enfermés des êtres humains sans aucune protection."
Henning Mankell
"La lionne blanche"


POUSSIERE ROUGE de Gillian Slovo (Gallimard Scripto)

Poussière rouge
Gillian Slovo
(Gallimard Scripto)

(Dès 15 ans)


Gillian Slovo est née en 1952 à Johannesburg en Afrique du Sud. Elle est la fille de Joe Slovo, ancien responsable du Parti communiste sud-africain, avocat de Nelson Mandela en 1964, puis ministre de son gouvernement. Sa mère, Ruth First, éminente journaliste également engagée dans la lutte antiapartheid, fut assassinée en 1982 par les services secrets du Mozambique. Gillian Slovo a quitté son pays natal et fui le régime de l'apartheid à l'âge de douze ans. Depuis 1964, elle vit en Angleterre. Elle n'est retournée en Afrique du Sud qu'à la libération de Nelson Mandela après vingt-huit d'emprisonnement. Elle est l'auteur de plusieurs romans policiers. Poussière rouge est son neuvième livre et le deuxième traduit en France.

L'histoire :
Sarah est procureur à New York, brillante et passionnée par son travail, et chaque jour autant fascinée et émerveillée par la ville. Il y a quatorze ans, elle a quitté, pour ne pas dire fui, son pays natal, l'Afrique du Sud, encore dominé par l'apartheid, avec la ferme intention de ne jamais plus y remettre les pieds. Jusqu'à cet appel à l'aide de son mentor, Ben Hoffman, que Sarah ne peut ignorer. De retour en Afrique du Sud "d'après", à Smitsrivier, petite ville écrasée par la chaleur et toujours recouverte de cette même poussière rouge, celle qui abîme les chaussures, celle qui s'insinue dans les pages des livres, Sarah ne se sent pas bien.
Pour quelle raison Ben Hoffman tient-il tant à sa présence ? Quel est son véritable but ? Dirk Hendricks, ancien policier blanc, a déposé une demande d'amnistie pour avoir torturé il y a des années un jeune Noir, Alex Mpondo. De son côté, James Sizela, directeur d'école, soupçonne Alex Mpondo de savoir quelque chose, voire d'être impliqué dans la disparition de son fils Steve il y a plus de dix ans, et veut profiter de la Commission Vérité et Réconciliation pour connaître enfin la vérité. Mais quelle vérité attend-il ? Quel sera le rôle de Sarah ?

Mon avis :
Au travers de cette histoire captivante et terriblement dure, Gillian Slovo présente les différents aspects de ces Commissions Vérité et Réconciliation créées après l'apartheid. Formidable outil de réconciliation d'un peuple meurtri pour les uns. Farce grotesque pour les autres. Moyen d'échapper à la justice pour les bourreaux. Cruelles heures à revivre pour les victimes. Malgré la présence de juges, d'avocats, de jurés, ces commissions ne rendent aucune justice, et probablement pas toute la vérité. Les cases bourreaux/victimes sont bien trop réductrices. Certains bourreaux regrettent sincèrement leurs actes. Certaines victimes ne sont pas irréprochables et ont assassiné, elles aussi, des innocents pour des raisons politiques ou pour des raisons plus obscures. Dans un tel climat de suspicions, de contradictions, dans un tel mélange de bassesses humaines mais aussi de grandeurs d'âmes, de quelle vérité et de quelle réconciliation parle-t-on ?

Un livre fort et passionnant qui montre avec justesse, sincérité et pudeur, combien le poids du passé est lourd, et que le chemin de la reconstruction est encore long et difficile pour l'Afrique du Sud.

vendredi 11 mai 2012

SAFARI-PHOTO EN AFRIQUE DU SUD - L'Afrique du Sud en quelques dates




Apartheid : Mot Afrikaans. Régime de ségrégation systématique des gens de couleur appliqué en Afrique du Sud jusqu'en 1990 - 1991. En 1913, les premières lois de ségrégation raciale (apartheid) affectent les métis, les Indiens, et surtout les Noirs, très majoritaires mais pratiquement exclus de la conduite des affaires.

1910 : Fondation de l'Afrique du Sud. Les années qui suivent sont agitées par des conflits opposant Anglais, descendants des colons néerlandais (Afrikaners) et Africains.

1912 : Création de l'ANC, Congrès National Africain pour défendre les intérêts de la communauté noire contre la domination blanche.

1913 : Développement du nationalisme afrikaner. Création de l'eerbaare apartheid, "ségrégation honorable", premières lois de ségrégation raciale qui affectent les métis, les Indiens, et surtout les Noirs.

Entre 1893 et 1914 : Avocat, Mohandas Karamchand Gandhi (le Mahatma) défend, au cours de séjours en Afrique du Sud, les Indiens contre les discriminations raciales et élabore sa doctrine de l'action non violente.

1948 : Le Parti National des Afrikaners emporte les élections et met en place l'apartheid, qui instaure la ségrégation raciale.

1960 : Suite à une manifestation noire contre le port d'un passeport intérieur, le township (ghetto noir, bidonville des villes d'Afrique du Sud) de Sharpeville est le théâtre d'un massacre. Des militants Noirs sont emprisonnés et l'ANC interdit.

1962 : Nelson Mandela est arrêté. Il est condamné à la prison à perpétuité en 1964.

16 juin 1976 : Dans le township de Soweto, soutenus par le Mouvement de la Conscience Noire, des adolescents Noirs se rebellent contre l'enseignement obligatoire en afrikaans. Répression sanglante.

1990 : Le nouveau président Frederik de Klerk légalise l'ANC et engage des réformes pour mettre fin à l'apartheid (approuvées par le référendum de 1992).

11 février 1990 : Nelson Mandela est libéré.

1991 : Abolition de l'apartheid.

1993 : Nelson Mandela reçoit le Prix Nobel de la Paix.

1994 : Mandela devient le premier président Noir d'Afrique du Sud.


L'Afrique du Sud est aujourd'hui un état fédéral de neuf provinces. La capitale est Le Cap où siège le Parlement. Quant au Gouvernement, il siège à Pretoria. Onze langues officielles sont parlées et écrites : l'Afrikaans, l'Anglais, le Zoulou (ou Zulu), le Xhosa, et d'autres langues africaines peu ou pas traduites en France. Le Chef d'Etat est Jacob Zuma (ANC) depuis 2009.

Clins d'oeil à la Littérature Indienne :
"Meurtre dans un jardin indien" de Vikas Swarup (10/18) a été écrit en partie en Afrique du Sud où l'auteur passe ses week-ends et ses vacances.
A voir : le film "Cry Freedom" de Richard Attenborough (qui a commis également le film "Gandhi")

(Sources : larousse.fr / magazine Muze n°52 - Février 2009)