Les Gourmandises
Des mots et merveilles
Café Gourmand composé d'un assortiment de toutes les littératures, généreusement saupoudré de coups de coeur et pimenté d'un grain de folie...
 Le mouvement réaliste se développe à partir de 1848, bien avant le mouvement naturaliste. Mais le terme apparaît en 1857 sous la plume de Champfleury, amant d'Eve Hanska, veuve de Balzac, pour désigner une école littéraire. Ce mouvement puise ses thèmes directement dans le monde contemporain, social et historique. Il s'intéresse désormais à des groupes sociaux, à des situations qui n'étaient pas jusqu'ici considérées comme artistiques, à ce que nos sens perçoivent. Il décrète que tout événement, objet, être, chose ou action est digne d'être un sujet littéraire et qu'il doit être rendu de manière véridique. C'est ainsi qu'émergent les ouvriers, les artisans, ou encore les prostituées, dans le roman. Les thèmes abordés concernent principalement l'influence du milieu sur les individus, la vie urbaine ou provinciale, et les misères et ascensions sociales. Les principes de ce mouvement reposent sur la reproduction la plus parfaite possible de la réalité, et cela implique souvent la documentation sur le terrain et le souci du détail. De plus, le romancier applique les méthodes des sciences expérimentales et la philosophie positiviste. C'est en cela que le Réalisme ouvre la voie au Naturalisme qui prolonge encore plus les méthodes scientifiques.
Le mouvement réaliste se développe à partir de 1848, bien avant le mouvement naturaliste. Mais le terme apparaît en 1857 sous la plume de Champfleury, amant d'Eve Hanska, veuve de Balzac, pour désigner une école littéraire. Ce mouvement puise ses thèmes directement dans le monde contemporain, social et historique. Il s'intéresse désormais à des groupes sociaux, à des situations qui n'étaient pas jusqu'ici considérées comme artistiques, à ce que nos sens perçoivent. Il décrète que tout événement, objet, être, chose ou action est digne d'être un sujet littéraire et qu'il doit être rendu de manière véridique. C'est ainsi qu'émergent les ouvriers, les artisans, ou encore les prostituées, dans le roman. Les thèmes abordés concernent principalement l'influence du milieu sur les individus, la vie urbaine ou provinciale, et les misères et ascensions sociales. Les principes de ce mouvement reposent sur la reproduction la plus parfaite possible de la réalité, et cela implique souvent la documentation sur le terrain et le souci du détail. De plus, le romancier applique les méthodes des sciences expérimentales et la philosophie positiviste. C'est en cela que le Réalisme ouvre la voie au Naturalisme qui prolonge encore plus les méthodes scientifiques. Emile Zola est un écrivain français, fondateur du Naturalisme en littérature, dont l'oeuvre principale, "Les Rougon-Macquart", est une vaste fresque en vingt volumes qui raconte l'histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire (1852 - 1870). Vouant une véritable passion à Honoré de Balzac, Emile Zola s'inspire de "La Comédie Humaine" pour construire la fresque romanesque qui restera l'oeuvre d'une bonne partie de sa vie. Dès les premières lignes, Emile Zola a une idée très précise de ce qu'il veut faire et de ce qui ne devait contenir que dix volumes. A raison de trois à cinq pages quotidiennes, il va confronter deux familles qui apportent chacune leurs caractères, leurs secrets, leurs hérédités.
Emile Zola est un écrivain français, fondateur du Naturalisme en littérature, dont l'oeuvre principale, "Les Rougon-Macquart", est une vaste fresque en vingt volumes qui raconte l'histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire (1852 - 1870). Vouant une véritable passion à Honoré de Balzac, Emile Zola s'inspire de "La Comédie Humaine" pour construire la fresque romanesque qui restera l'oeuvre d'une bonne partie de sa vie. Dès les premières lignes, Emile Zola a une idée très précise de ce qu'il veut faire et de ce qui ne devait contenir que dix volumes. A raison de trois à cinq pages quotidiennes, il va confronter deux familles qui apportent chacune leurs caractères, leurs secrets, leurs hérédités. "J'ai voulu montrer les ressorts cachés, les fils qui font mouvoir le pantin humain [...], le coeur et le cerveau mis à nu."
"J'ai voulu montrer les ressorts cachés, les fils qui font mouvoir le pantin humain [...], le coeur et le cerveau mis à nu."|  | 
| Portrait d'Emile Zola par Edouard Manet | 
 L'action de "La Terre" se situe entre 1860 et 1870. Après la condition ouvrière, ecclésiastique, bourgeoise, artistique, et même volage, de la vie française sous le Second Empire, Zola s'intéresse à la condition paysanne en publiant "La Terre" en 1887, roman violent et crû pour lequel l'auteur sera montré du doigt par les critiques et certains écrivains contemporains ("Le Manifeste des Cinq", cinq écrivains autour d'Edmond de Goncourt et d'Alphonse Daudet). On conseille même à Zola de consulter un spécialiste, le Professeur Charcot, pour soigner ses pulsions morbides.
L'action de "La Terre" se situe entre 1860 et 1870. Après la condition ouvrière, ecclésiastique, bourgeoise, artistique, et même volage, de la vie française sous le Second Empire, Zola s'intéresse à la condition paysanne en publiant "La Terre" en 1887, roman violent et crû pour lequel l'auteur sera montré du doigt par les critiques et certains écrivains contemporains ("Le Manifeste des Cinq", cinq écrivains autour d'Edmond de Goncourt et d'Alphonse Daudet). On conseille même à Zola de consulter un spécialiste, le Professeur Charcot, pour soigner ses pulsions morbides. 26 février 1802 : Naissance de Victor Hugo à Besançon (Doubs). Elevé à Paris, loin de son père, Léopold Hugo, officier dans l'armée napoléonienne.
26 février 1802 : Naissance de Victor Hugo à Besançon (Doubs). Elevé à Paris, loin de son père, Léopold Hugo, officier dans l'armée napoléonienne. Sous l'Ancien Régime, la prison ne constitue pas une peine à part entière. Il n'y a pas d'intermédiaire entre les peines légères (amendes, par exemple) et les supplices physiques. La peine capitale est prévue dans un grand nombre de cas, et elle n'est pas contestée.
Sous l'Ancien Régime, la prison ne constitue pas une peine à part entière. Il n'y a pas d'intermédiaire entre les peines légères (amendes, par exemple) et les supplices physiques. La peine capitale est prévue dans un grand nombre de cas, et elle n'est pas contestée. Paru en 1834, inspiré par un fait divers remontant à 1831, "Claude Gueux" est un récit aussi bref qu'engagé : à la fois un tableau de la misère et une magnifique leçon de civisme où Hugo dénonce les injustices sociales de son époque, dans le sillage du "Dernier Jour d'un condamné". "Nous avons cru devoir raconter en détail l'histoire de Claude Gueux parce que, selon nous, tous les paragraphes de cette histoire pourraient servir de têtes de chapitre au livre où serait résolu le grand problème du peuple du XIXème siècle" écrit Hugo à la fin de son récit, après avoir retracé le calvaire de Claude Gueux, un ouvrier au coeur noble contraint de voler pour que sa compagne et son enfant ne meurent pas de faim. Condamné à cinq ans de prison, il purgera sa peine à la centrale de Clairvaux, où il deviendra le souffre-douleur du directeur des ateliers, "un de ces hommes qui ne résonnent au choc d'aucune idée, au contact d'aucun sentiment, qui ont des haines mornes et des emportements sans émotion". Ce tortionnaire qui s'identifie à Napoléon, Claude Gueux finira par le tuer à coups de hache avant de tenter de se suicider avec des ciseaux de couturière et d'être envoyé à l'échafaud. "La morale de cette histoire, explique Hugo, c'est que le peuple souffre et que cette détresse le pousse au crime." Modèle de pédagogie, "Claude Gueux" est aussi un vibrant réquisitoire contre la peine de mort, un des livres les plus fraternels de l'auteur des "Misérables".
Paru en 1834, inspiré par un fait divers remontant à 1831, "Claude Gueux" est un récit aussi bref qu'engagé : à la fois un tableau de la misère et une magnifique leçon de civisme où Hugo dénonce les injustices sociales de son époque, dans le sillage du "Dernier Jour d'un condamné". "Nous avons cru devoir raconter en détail l'histoire de Claude Gueux parce que, selon nous, tous les paragraphes de cette histoire pourraient servir de têtes de chapitre au livre où serait résolu le grand problème du peuple du XIXème siècle" écrit Hugo à la fin de son récit, après avoir retracé le calvaire de Claude Gueux, un ouvrier au coeur noble contraint de voler pour que sa compagne et son enfant ne meurent pas de faim. Condamné à cinq ans de prison, il purgera sa peine à la centrale de Clairvaux, où il deviendra le souffre-douleur du directeur des ateliers, "un de ces hommes qui ne résonnent au choc d'aucune idée, au contact d'aucun sentiment, qui ont des haines mornes et des emportements sans émotion". Ce tortionnaire qui s'identifie à Napoléon, Claude Gueux finira par le tuer à coups de hache avant de tenter de se suicider avec des ciseaux de couturière et d'être envoyé à l'échafaud. "La morale de cette histoire, explique Hugo, c'est que le peuple souffre et que cette détresse le pousse au crime." Modèle de pédagogie, "Claude Gueux" est aussi un vibrant réquisitoire contre la peine de mort, un des livres les plus fraternels de l'auteur des "Misérables".
 Décédé en 1980 à quatre-vingts ans des suites d'une insuffisance rénale, la légende Hitchcockienne perdure bien des années après sa mort. Truffaut, Chabrol, Polanski, Spielberg, Carpenter, Craven, De Palma sont autant de cinéastes qui puisent allègrement dans l'oeuvre du maître. Gus Van Sant ira même jusqu'à reprendre plan par plan le film "Psychose" pour son "Psycho" sorti en 1998.
Décédé en 1980 à quatre-vingts ans des suites d'une insuffisance rénale, la légende Hitchcockienne perdure bien des années après sa mort. Truffaut, Chabrol, Polanski, Spielberg, Carpenter, Craven, De Palma sont autant de cinéastes qui puisent allègrement dans l'oeuvre du maître. Gus Van Sant ira même jusqu'à reprendre plan par plan le film "Psychose" pour son "Psycho" sorti en 1998.|  | 
| Affiche du film d'Hitchcock | 
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| Affiche du film d'Hitchcock | 

